Mélanie Maintrot, une dirigeante engagée au cœur de l’agroalimentaire

De ses débuts comme stagiaire à un poste de direction au sein du groupe Loeul & Piriot, Mélanie Maintrot incarne un parcours fidèle et engagé. Elle partage son histoire, ses valeurs et la relation de confiance qu’elle entretient avec LGA Conseil.

Vous souvenez-vous de vos premiers pas dans l’entreprise ?

Oui, c’était il y a plus de vingt ans. Je venais de terminer mes études en droit des affaires, et je devais trouver un stage en Bac+5. J’ai rejoint cette entreprise qui se structurait, avec un vrai besoin sur la fonction RH et le droit social. Je suis arrivée un peu par hasard, sans idée précise de ce que ça allait donner. Et j’y suis restée, parce que j’ai trouvé un cadre où on m’a fait confiance, où j’ai pu évoluer.

Qu’est-ce qui vous a amené au poste que vous occupez actuellement ?

C’est venu très naturellement. J’ai commencé par un stage, puis un CDD, puis un CDI. Et peu à peu, on m’a confié d’autres missions. D’abord les ressources humaines, puis d’autres services : la production, la finance, le contrôle de gestion, la qualité, l’administration des ventes… On m’a permis de découvrir tous les rouages de l’entreprise. Ça m’a beaucoup enrichie. Et puis, un jour, la direction m’a proposé de participer à la transition managériale. J’ai accepté, avec humilité, et beaucoup d’envie.

Pouvez-vous nous présenter l’activité du groupe Loeul & Piriot ?

Le groupe Loeul & Piriot est spécialisé dans la découpe et le conditionnement de viande de lapin et de chevreau. C’est un métier de niche, avec une vraie expertise derrière. Nous travaillons exclusivement avec des éleveurs français, avec qui nous avons tissé des partenariats durables et de confiance.

Le groupe compte deux sites de production : l’un à Thouars, dans les Deux-Sèvres, et l’autre à Pouzauges, en Vendée.

Nous employons environ 450 salariés, répartis sur les deux sites. Ce sont des équipes engagées, avec un réel savoir-faire, qui participent activement à la transformation du métier.

Nos produits sont ensuite livrés à des clients variés : la grande distribution, les grossistes, la restauration hors domicile ou encore l’export.

On propose surtout des produits bruts à cuisiner. Le lapin entier, c’est devenu plus rare. Les habitudes ont changé, et on s’adapte.

Comment l’entreprise évolue-t-elle face aux nouvelles attentes ?

Notre métier a beaucoup changé en vingt ans. Les consommateurs sont plus attentifs à la qualité, à l’origine, aux conditions d’élevage. On a été précurseurs dans la suppression des cages, on travaille avec des élevages au sol, on investit dans la formation de nos salariés.

Aujourd’hui, tout est très encadré, mécanisé, contrôlé. On respecte les normes européennes, bien sûr, mais on essaie aussi d’aller plus loin. On veut garantir des produits de qualité, tout en respectant les animaux, les hommes et les femmes qui y travaillent.

De quoi êtes-vous la plus fière aujourd’hui ?

D’avoir su évoluer sans jamais perdre ce lien humain. Je suis restée proche des équipes, même en prenant plus de responsabilités. Je connais les visages, les prénoms, les parcours. Et je pense que ça fait une vraie différence dans la manière de travailler ensemble. Je suis aussi fière de contribuer à faire vivre une filière entière : des éleveurs, des fournisseurs, des partenaires… c’est toute une chaîne de valeur qu’on fait vivre ensemble.

Quels sont vos projets à venir ?

Notre objectif, c’est que cette filière continue à exister. Ce n’est pas toujours simple. C’est un marché sensible, avec des contraintes fortes. Mais on y croit. On veut continuer à créer de l’emploi, soutenir les éleveurs, innover sur les produits.

Et à côté de ça, je m’implique aussi dans le tissu local. Je préside un club d’entreprises, on mène des actions solidaires, on soutient des causes importantes comme celles des femmes ou des enfants.
C’est une autre façon de contribuer, d’être utile.

Comment se passe votre collaboration avec LGA Conseil ?

C’est une relation de confiance, construite au fil des années, et qui dure parce qu’elle est simple, fluide et efficace. Quand on a une question – que ce soit en comptabilité, en fiscalité, en droit ou sur un projet plus stratégique – je sais que je peux appeler. Je reçois une réponse claire, rapide, souvent accompagnée d’une note synthèse.

Ce que j’apprécie particulièrement, c’est leur capacité à nous comprendre. Ils connaissent notre fonctionnement, nos enjeux, notre réalité du terrain. Je n’ai pas besoin de réexpliquer les choses à chaque fois.

On travaille ensemble en bonne intelligence, avec transparence, écoute et beaucoup de professionnalisme. Et je crois que c’est justement cette proximité qui rend notre collaboration aussi durable.

Un conseil pour d’autres dirigeants ?

Je leur dirais de ne pas rester seuls. Un bon cabinet, c’est plus qu’un expert-comptable. C’est un partenaire. LGA nous fait gagner du temps, de la clarté, et surtout, de la sérénité. Et dans un contexte aussi mouvant que celui de l’agroalimentaire, c’est une vraie force d’avoir quelqu’un sur qui s’appuyer.